Foire aux Questions

Le service sécurité et normes des aérodromes (SSNA) est composé de deux (02) divisions :

  • la Division des Normes des Aérodromes (DNA)
  • la Division de la Sécurité des Aérodromes (DSA)

Pour toute question relative aux aérodromes, vous pouvez contacter M. SEMENYA Edem, edemsemenya@hotmail.fr , pour des questions spécifiques à la sécurité des aérodromes, veillez contacter M. Kodzo MAGLI., k.magli@anac-togo.tg

Avantages de la certification

Les domaines d’intervention des inspecteurs aérodromes sont : le génie civil, le génie électrique, l’exploitation et la lutte contre l’incendie et le risque animalier

Les autres services et divisions de l’ANAC-TOGO, l’ASECNA, la SALT ,l’ASAIGE, les exploitants d’aérodrome, exploitants d’aéronefs, l’organisme d’assistance en escale, la gendarmerie, douane, la police etc.

Au Togo, Il existe sept (07) aérodromes dont un (01) aérodrome international et six (06) secondaires.

  • Aérodrome international : Aérodrome de Lomé (DXXX) ;
  • Aérodromes secondaires :
  • Aérodrome de Niamtougou (DXNG) ;
  • Aérodrome de Dapaong/Djangou (DXDP) ;
  • Aérodrome de Sansanné Mango (DXMG) ;
  • Aérodrome de Sokodé (DXSK) ;
  • Aérodrome d’Anié/Kolokopé (DXKP) ;
  • Aérodrome d’Atakpamé/Akpaka (DXAK)

Deux (02) circulaires ont été diffusées par l’ANAC à l’attention des usagers de l’aérodrome de Lomé à savoir la circulaire N°25/20/ANAC/DG et la circulaire N°26/20/ANAC/DG. 

La circulaire N°25 est relative aux lignes directrices relatives aux activités de supervision de la sécurité des aérodromes pendant la pandémie du Covid -19 à l’attention des inspecteurs aérodromes et la circulaire N°26 est relative aux lignes directrices pour la supervision de la sécurité des aérodromes pendant la pandémie du Covid-19 et portant sur les activités de certification, de surveillance continue et de validité des certificats et autorisation accordés.

Il revient de la responsabilité de l’exploitant de l’aérodrome de faire clôturer sa structure sur la base de l’évaluation du risque qu’il aura effectué. 
Deux points essentiels sont à prendre en compte notamment :
  • Des clôtures doivent être installées sur un aérodrome pour empêcher l’accès non intentionnel ou prémédité d’une personne non autorisée à l’aire de l’aérodrome.
  • Des clôtures doivent aussi être installées pour empêcher l’entrée sur l’aire de mouvement d’animaux qui pourraient, en raison de leur taille, présenter un danger pour les aéronefs.

La conception et la construction de nouvelles installations aéroportuaires ainsi que les modifications d’installations aéroportuaires existantes doivent tenir compte des éléments d’architecture et d’infrastructure qui sont nécessaires à l’application optimale des mesures de sûreté de l’aviation civile internationale ; ainsi que des mesures d’utilisation des terrains et de réglementation de l’environnement. 

Il est important de réaliser une évaluation de risques préalable au choix du type de clôture à mettre en place.
La clôture devrait être implantée aussi loin que possible de l’axe des pistes et des voies de circulation et peut être faite en plaque béton, en parpaing, en grillage ou en panneaux soudés.

La clôture doit avoir une fondation solide s’il y a des risques d’intrusion d’animaux et avoir une hauteur suffisante afin d’éviter l’accès prémédité d’une personne non autorisée (en matière de prévention des actes d’intervention illicite, il est exigé une clôture d’une hauteur minimale de 2,44 m, augmentée par du fil barbelé ou d’un bas volet incliné)
Les plans de réalisation devront être envoyés à l’ANAC pour étude et une surveillance annuelle par ses services compétents et aux frais de l’exploitant.

La demande de création d’un aérodrome privé au Togo est adressée au ministre en charge de l’aviation civile et doit être accompagnée d’un dossier comprenant les pièces suivantes en deux (02) exemplaires originaux :

  • Une demande d’autorisation de création de l’aérodrome;
  • Le dossier justificatif détaillé du projet de création de l’aérodrome indiquant clairement l’objectif recherché, les moyens nécessaires (humain, matériel, financier etc.) pour l’exploitation de l’aérodrome, etc.
  • Une carte topographique projetée à l’échelle 1/25000 (ou 1/20000) indiquant l’emplacement de l’aérodrome et de ses voies d’accès ;
  • Un extrait du plan cadastral précisant les limites domaniales du terrain ;
  • Une déclaration du (des) propriétaires(s) du terrain donnant son (leur) accord sur l’utilisation du terrain ou le titre foncier du domaine ;
  • L’avant-projet de plan de masse (APPM) ;
  • Les plans d’études techniques indiquant les différents composants de l’aérodrome y compris celui des balisages lumineux le cas échéant ;
  • Le plan d’exposition au bruit (PEB) lorsqu’il existe ;
  • Un certificat de conformité environnemental délivrée par l’autorité compétente en la matière

La certification d’un aérodrome est un processus à cinq (05) phases aboutissant à la délivrance d’un certificat au gestionnaire de l’aérodrome par l’autorité de l’aviation civile après que celui-ci ait démontré sa capacité et sa compétence à exploiter et entretenir l’aérodrome conformément à la réglementation en vigueur.

Elle consiste en des inspections, enquêtes, évaluations documentaires menées par les inspecteurs de l’autorité de l’aviation civile après qu’un aérodrome ait été certifié afin de s’assurer que l’exploitant maintient la conformité aux conditions qui ont prévalues à la délivrance du certificat d’aérodrome et aux nouvelles exigences qui s’y ajoutent.